À combien s’élève le coût de l’affacturage pour des entreprises du type PME ?

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Rechercher le meilleur financement pour ses factures suppose de s'intéresser notamment aux coûts apparents et cachés des solutions offertes par les établissements physiques ou en ligne.

Concernant le coût de l’affacturage, c’est souvent complexe de s’y retrouver, vu la variété des contrats proposés par les sociétés de factoring et la quantité de frais. 

Commission de gestion, coût de financement des avances de trésorerie, frais de dossier, etc. nous vous détaillons chaque poste et vous apportons des exemples pour PME.

Nous vous expliquons aussi les coûts indirects d’un contrat d’affacturage classique ainsi que les autres solutions de financement de factures envisageables.

1 - Affacturage : définition des termes à connaître

Avant d’entrer dans le détail du coût d’affacturage, découvrez tous les termes autour de ce type de financement ainsi que le fonctionnement des contrats de factoring.

1.1 - Factoring ou affacturage : définition

Ces deux termes présentent la même signification. Une opération d’affacturage consiste pour une entreprise (A) à céder ses créances (factures) à un factor ou affactureur (B). Cette société d’affacturage (B), un établissement financier ou une de ses filiales, verse alors une avance au professionnel (A). Elle opère toutefois une retenue pour alimenter le fonds de garantie.  

Mais cette garantie de liquidités à l'avance n'est pas gratuite. Ainsi (A) bénéficie immédiatement de la trésorerie, dès l’émission de la facturation. Ce financement présente un coût.

1.2 - Notion d’affacturage inversé

Contrairement au factoring classique qui concerne les factures clients, dans ce cas, l’opération consiste à financer les factures d’achat. Un professionnel (A) souhaiterait pouvoir payer rapidement son fournisseur (B), mais ne dispose pas de la trésorerie ?

Cette fois, c’est donc le fournisseur (B) qui cède sa créance sur l’entreprise cliente (A) à un organisme de financement (C). En échange, ce factor (C) paie la facture au fournisseur (B) à la place de la société (A). Ainsi, (A) rembourse le factor (C) à l’échéance de la facture. Cette opération s’organise à la demande de l’entreprise (A), et non pas à celle du fournisseur (B). C’est pourquoi l’opération est inversée.

Il existe également une version moins compliquée de ce processus qui n'implique pas directement (B). (A) obtient simplement un prêt ou une ligne de crédit de (C), avec l'accord exprès de rembourser à une date ultérieure. Defacto propose ce type de financement simplifié pour les comptes fournisseurs et les comptes clients.

1.3 - Les différents types et de contrats d’affacturage

Vous pouvez accéder à plusieurs modes de factoring classique :  

• Affacturage standard: les clients connaissent l’existence du contrat et envoient le paiement des factures au factor.
• Affacturage notifié non géré ou semi-confidentiel: l’entreprise avertit ses clients du contrat, mais continue à gérer elle-même le recouvrement en direct, puis en informe la société d’affacturage.  
• Affacturage non notifié ou confidentiel: c’est un mode de factoring neutre pour le client qui ignore même qu’un financement existe. Il règle sa dette auprès de son fournisseur qui se charge d’informer le factor.

À côté de ces contrats traditionnels, vous pouvez aussi choisir une solution d’affacturage en ligne. Des sociétés fintechs proposent des solutions de financement alternatives plus souples et plus immédiates. Vous rencontrez également dans certains cas le terme de Factors Fintech.

2 - Coût de l’affacturage : les frais directs à calculer

Les coûts les plus immédiats et apparents d’un contrat de factoring traditionnel comprennent 3 postes distincts. Ce ne sont pas les seuls frais, mais c’est la part directe que chacun peut analyser sur chaque offre de financement.  

Au total, le coût d’affacturage selon les contrats et les devis peut atteindre de 0,3 % à 4 % du montant des factures cédées.

2.1 - Le taux de commission du factor pour couvrir les frais de gestion

Le factor propose, en fonction du contrat signé, des prestations plus ou moins étendues. Il se rémunère pour ces tâches de gestion à travers une commission spécifique. Elle couvre les frais de service ainsi que la prise en charge des moyens de paiement.  

La commission d'affacturage sert notamment à couvrir :

• la gestion administrative des factures cédées ;
• Suivi des rappels et recouvrement des créances, le cas échéant (en fonction du type de contrat signé).

En moyenne, cette commission représente de 0,1 % à 3 % du montant des créances cédées au factor.

2.2 - Le coût d’affacturage lié au financement des avances par l’affactureur

Le factor avance de la trésorerie à l’entreprise qui lui cède ses factures clients. Ce crédit court terme fait l’objet d’une facturation de frais financiers, mais plutôt sous la forme d’une commission. Ce coût dépend donc du montant des factures cédées à la société d’affacturage ainsi que du taux du financement et de la durée de l’avance. 

Il prend aussi en compte le niveau de risque d’impayés qu’évalue le factor sur les opérations de cessions de factures. 

Ce poste du coût d’affacturage correspond au taux bancaire majoré majoré d'un pourcentage allant de 0 à 2 %. 

2.3 - Les frais de dossier et frais annexes prélevés par la société d’affacturage

Le troisième poste de coûts classiques en affacturage concerne les frais appliqués pour chaque dossier signé par le factor. Le montant varie en fonction de la nature et de la quantité d’opérations, c’est-à-dire le nombre de cessions de créances effectuées.

Ce poste de coût d'affacturage prend en compte des frais pour :

• la mise en place du contrat ;
• la gestion des litiges ;
• le contrôle du crédit (agrément des clients) ;
• des pénalités pour factures impayées ;
• la connexion aux services en ligne.

Ces frais de dossiers additionnels se négocient. Leur montant peut atteindre un forfait d’une centaine d’euros par opération.

2.4 - Affacturage : exemple de coût

Nous vous donnons un exemple de coût pour du factoring traditionnel souscrit par une PME. Prenons le cas d’une entreprise au chiffre d’affaires d’environ 24 millions d’euros TTC. Elle dispose d’un marché français en métropole. Les factures clients présentent des échéances moyennes de 60 jours. Le montant par facture atteint 20 000 euros, avec des fluctuations entre 4 000 minimum et 40 000 euros maximum.

Le contrat d‘affacturage présente les coûts suivants :

• taux d’intérêt annuel pour le financement de 2,5 % ;
• taux appliqué pour les frais de gestion de 0,2 % sur le chiffre d’affaires annuel TTC cédé à la société d’affacturage.

L'encours moyen de factures est de 24 millions / 12 mois x 2 mois = 4 millions d’euros. Ceci représente un coût financier annuel pour les avances du factor de 4 millions x 2,5 % = 100 000 euros.

Pour les frais de gestion, on obtient un coût annuel de (24 millions x 0,2 %)= 48 000 euros.  

Au total, le coût de l’affacturage s’élève pour cette PME à 148 000 euros, montant auquel vous devez ajouter les frais annexes, en fonction de la négociation réalisée.

3 - Coût de l’affacturage : les postes indirects qui impactent la performance de l’entreprise

En dehors des frais financiers directs de factoring, un contrat d’affacturage présente aussi des coûts indirects. Certains dépendent de l’organisation de l’entreprise. Nous vous expliquons quels sont ces postes à prendre en compte afin d’analyser vos devis de financement de factures.  

3.1 - Les coûts cachés de l'affacturage : le fonds de garantie

Le factor met en place un fonds de garantie pour couvrir les risques d’impayés. Il représente un pourcentage de l’encours client moyen. La société d’affacturage prélève sur les avances octroyées à l’entreprise cliente, jusqu’à atteindre le niveau prévu contractuellement.

Cet argent retenu par le factor n’entre pas dans les comptes de la société qui a souscrit un contrat d’affacturage. C’est donc une source de coûts financiers. N’oubliez pas de le prendre en compte dans votre approche, car le niveau du fonds de garantie peut varier d’un factor à un autre.

3.2 - Les surcoûts liés à la cession de créances de tout l’encours client

L’affacturage classique correspond souvent à une cession de tout le poste client au factor, même si l’entreprise a besoin seulement ponctuellement de trésorerie.  

Aussi, les coûts peuvent s’avérer surdimensionnés par rapport à des solutions de financement au cas par cas, soit juste pour quelques clients.

3.3 - Une lourdeur administrative et une courbe d’apprentissage qui coûtent de l’argent

La mise en place d’un contrat d’affacturage peut s’avérer complexe, y compris sur le plan administratif. C’est d’autant plus vrai si l'entreprise conserve le suivi du recouvrement de ses créances clients.  

La transmission périodique des factures émises et des règlements reçus ainsi que le pointage des écritures dans les comptes clients peuvent générer du travail supplémentaire.  

S’y ajoutent, le contrôle régulier du fonds de garantie dans les comptes de l’entreprise et le recoupement avec les informations communiquées par le factor. 

S’y ajoutent, le contrôle régulier du fonds de garantie dans les comptes de l’entreprise et le recoupement avec les informations communiquées par le factor. 

3.4 - Coût lié à la lenteur de mise en place de l’affacturage

En outre, le factoring traditionnel prend du temps pour s’installer dans une PME. Entre les premiers échanges avec l’organisme de financement et la mise en place effective, plusieurs mois peuvent s’écouler. 

Citons les étapes suivantes qui consomment les énergies des équipes :

• rédaction et lecture du contrat ;
• analyse des encours clients et validation des tiers retenus par le factor pour la cession ;
• étude des couvertures d’assurance crédit lorsque l’affactureur exige un tel contrat en parallèle du factoring ;
• mailing d’information des clients en cas d’affacturage notifié ;
• conception des fichiers d’écritures comptables et de factures émises à extraire périodiquement de la comptabilité afin d’informer le facto.

3.5 - Coût commercial en cas d’impact sur la relation client

Dans certains types de contrats d’affacturage classique, c’est le factor qui prend en charge le recouvrement des factures auprès des clients. Cette forme de factoring comporte un risque commercial.  

L’entreprise n’a plus la complète maîtrise de sa relation avec la clientèle. Ceci peut s’avérer préjudiciable dans certains cas.

4 - Comment dénicher des solutions ou options de financement du BFR moins coûteuses ?

L’affacturage présente des avantages, mais aussi des inconvénients. Les coûts directs significatifs auxquels s’ajoutent plusieurs coûts indirects constituent un des points négatifs majeurs du factoring classique. Son manque de souplesse et d'adaptabilité à un besoin de financement ponctuel en fait une solution rigide, compliquée et au prix élevé.

Son manque de souplesse et d'adaptabilité à un besoin de financement ponctuel en fait une solution rigide, compliquée et au prix élevé.

4.1 - Rechercher des solutions de financement des factures clients ou fournisseurs flexibles, rapides et simples

Les meilleures options de financement doivent permettre de maximiser les bénéfices et la flexibilité, sans faire perdre de temps ni d'énergie aux entreprises. La finance et les technologies évoluent et s’associent au travers de fintechs. Ces sociétés proposent désormais des avances de trésorerie plus adaptées aux PME et TPE et surtout plus agiles.  

Ce sont des solutions intégrées dans les applications informatiques des entreprises, souvent selon le principe de l’embedded finance, soit la finance embarquée. 

Defacto propose justement ce type d’avances de trésorerie. Les différences de cette solution avec le factoring peuvent se résumer ainsi :

• démarrage immédiat, soit en 27 secondes seulement, sans devoir prendre rendez-vous ;
• octroi du montant de financement dont l’entreprise a besoin et pas plus avec la possibilité de financer les factures de son choix ;
• obtention de l’avance suivante dès que le besoin se fait sentir, dans le cadre de la limite de crédit octroyée ;
• financement direct de projets spécifiques, car la rapidité d’octroi des avances financières permet de conserver de l’épargne pour des utilisations particulières.

Defacto ne vous propose pas d’affacturage pour votre trésorerie, mais un financement similaire plus intelligent. Avec notre solution Fintech, vous accédez à un financement instantané, tant pour vos factures clients que vos factures fournisseurs. Vous pouvez, par exemple, financer vos dépenses marketing afin de développer votre chiffre d'affaires.  

Ainsi, nous analysons rapidement votre capacité de remboursement. Comptabilité, comptes bancaires, mais aussi application de facturation et CRM, nous étudions toutes vos données en quelques clics, afin de vous apporter une réponse ultra-rapide, de façon simple, transparente et flexible.

Le coût d'affacturage traditionnel peut s’avérer prohibitif pour une PME, surtout si vous intégrez les dépenses indirectes. Heureusement, de nouveaux outils et technologies révolutionnent aujourd’hui le financement des factures. Defacto vous procure ce type de solution.

Defacto vous procure ce type de solution. Pour vous faire votre propre opinion et vérifier votre éligibilité, rien de mieux que de tester notre plateforme en ligne !